Dynamiser la trésorerie
Pourquoi placer la trésorerie de votre société ?
Même si le placement de sa trésorerie sur un compte un terme tend à avoir un meilleur rendement que par le passés, il existe des solutions alternatives. Il faudra dans un premier temps, étudier votre société : la situation, le fonds de roulement nécessaire, la trésorerie à placer, en une fois ou en plusieurs fois, l’horizon de placement, les risques de placement que l’on souhaite prendre…
Une fois les éléments analysés, des solutions de placement pertinents pourront être proposés : des supports financiers (contrat de capitalisation et/ou compte titre), l’immobilier, le démembrement d’actif…
Les supports Financiers :
Le contrat de capitalisation
Le contrat de capitalisation possède un fonctionnent proche de celui des assurance-vie, à la différence que le contrat de capitalisation est éligible aux personnes morales (les entreprises, les associations…).
Une fois votre profil de risque déterminé avec votre conseiller en gestion de patrimoine, et en fonction de votre objet social, le contrat de capitalisation vous permettra de placer la trésorerie sur le fonds Euros, en unités de compte, ou les deux . Des contrats accessibles à partir de 100.000€. Pour plus de renseignement sur les produits n’hésitez pas à nous contacter.
Le Compte-titres
Le compte-titres permet d’investir dans des supports plus nombreux qu’un contrat de capitalisation. Il ne donne néanmoins pas accès au fonds euros (support garanti en capital) et il ne s’agit pas d’une enveloppe fiscale. A chaque fois qu’un arbitrage est réalisé (en cas de plus-value), il faudra s’acquitter de l’impôt de plus-value.
Aujourd’hui, avec les taux de rendement obligataire qui remontent, avoir un compte-titres en investissement dans des obligations redevient attractif. Il permet de bénéficier de rendement intéressants avec un risque mesuré (sans garanti en capital).
Un placement sur un horizon qui peut être plus long et évolutif par rapport à un contrat de capitalisation.
La personne morale devra s’acquitter chaque année d’un acompte, en avance de sa future fiscalité, calculé sur 105% du TME (Taux Moyen des Emprunts d’État) au moment de la souscription du contrat. La fiscalité prélevée sera à déduire lors des retraits suivants.
La fiscalité n’est à payer qu’en cas de retrait. Il est donc possible de réaliser des arbitrages dans le contrat, sans payer de plus-value.
Attention, la FFA (Fédération Française de l’Assurance) impose des pénalités, de 4% maximum, les 4 premières années en cas de retrait du fonds euros par une personne morale. Ce sont des pénalités , qui ont pour objectif de garantir une certaine stabilité du fonds euros.
La question du placement de sa trésorerie, dans une démarche de diversification au travers de l’immobilier est une réelle question. L’acquisition de la pierre, sous toute ses formes, en démembrement est l’occasion :
Pour la société usufruitière :
- d’augmenter ses revenus (l’usufruit étant amortissable comptablement, les revenus perçus par la société sont très peu fiscalisé)
- d’obtenir une décote sur la valeur de l’achat du bien
pour le nu-propriétaire, par exemple le chef d’entreprise :
- Obtenir avec une décote pour sa retraite, un actif lui permettant de générer des revenus passifs, ou d’obtenir un capital par le biais de sa revente.
- Profiter d’une fiscalité plus intéressante en cas de revente (la durée fiscale démarre lors de l’acquisition de la nue-propriété)